La schizophrénie résistante fait partie des troubles psychiatriques les plus sévères, car elle est caractérisée par une symptomatologie souvent sévère, et qu’elle est une maladie chronique qui débute (contrairement à la plupart des maladies chroniques) chez l’adulte jeune.

On estime qu’elle touche entre 0,4 et 0,7 % de la population générale, et qu’elle est responsable d’une forte morbi-mortalité.

En effet, au-delà des complications psychiatriques et addictologiques, la schizophrénie est associée à un risque élevé de maladies cardiovasculaires ou encore à des cancers.

Une prise en charge optimale réduit drastiquement cette morbi mortalité, y compris au niveau des comorbidités non-psychiatriques.

La prise en charge est délicate, car les traitements à disposition ne sont souvent que partiellement efficaces, qu’ils sont souvent associés à des effets indésirables invalidants, et que les sujets souffrant de schizophrénie présentent très souvent des problèmes d’observance.

Ces phénomènes sont très variables d’un sujet à un autre, et il est donc très important de personnaliser la prise en charge au maximum.

On estime que 30 % des sujets souffrant de schizophrénie ne répondent pas (ou très partiellement) à un traitement, et qu’environ 10 % sont en situation de résistance. Ainsi, ces problématiques sont courantes en pratique clinique.